La sauvegarde de l'AGIRC et l'ARRCO ou les salariés pris au piège ?

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Les partenaires sociaux se sont accordés sur un plan de sauvegarde des régimes complémentaires de retraite des salariés, dont les réserves s'épuisent rapidement.

Les partenaires sociaux se sont accordés sur un plan de sauvegarde des régimes complémentaires de retraite des salariés, dont les réserves s'épuisent rapidement.
Dès 2016, plusieurs mesures entreront progressivement en vigueur avec notamment la baisse de rendement des points acquis et l'augmentation des cotisations patronales.


C'est à compter de 2019 que les évolutions seront les plus sensibles :  
- fusion programmée des régimes AGIRC et ARRCO pour mutualiser les réserves.
- augmentation du taux d'appel des cotisations : on paie plus pour acquérir moins de points.
 - allongement d'un an de la durée de cotisation nécessaire   
     pour bénéficier d'une retraite complémentaire à taux plein
     avec la mise en place d'un "coefficient de solidarité".
   Un salarié remplissant les conditions pour toucher sa retraite de base à taux plein à 62 ans aura le choix entre :
- prendre sa retraite avec application d'un malus de 10 % sur sa pension complémentaire pendant au moins 3 ans.
- continuer à travailler jusqu'à 63 ans pour ne pas être pénalisé. S'il attend 64, 65 voire 66 ans, alors sa pension complémentaire sera "bonifiée" de 10, 20 ou 30 % pendant une seule année.

Il y a, de fait, une dissociation entre l'âge de départ à taux plein pour la retraite de base et pour les retraites complémentaires.
En pratique, différer d'un an son départ en retraite (en se
privant de ce flux de revenus pendant 12 mois) apparaît souvent moins favorable que  de subir la réduction de 10 % de ses retraites complémentaires pendant 3 ans.
Des placements patrimoniaux productifs de revenus complémentaires s'avèrent de plus en plus opportuns.